matières portuaires
peinture / ateliers / collages urbains /
identité visuelle / 2022
En 2022, j’ai proposé une gamme de « matières portuaires » au festival de cinéma Zones portuaires de Saint Nazaire. Chaque année, ce festival pose un regard particulier sur une ville ou une région du monde. En 2022 il s’agissait de Dakar .
Cette base graphique, évocatrice des rythmes et lignes rencontrées quotidiennement quand on vit ou travaille dans une ville-port, est venue dessiner l’identité visuelle de l’événement. Elle a infiltré la communication papier et web, s’est dévoilée sur les murs de la ville une quinzaine de jours en amont du festival et a habillé ses bâtiments phares.
Ce travail monumental a été réalisé avec une soixantaine d’habitants qui ont accepté de poursuivre, décliner, réinventer les images que je leur avais proposées.
LES MATIERES
Les matières portuaires réalisées pour le festival sont le croisement des rythmes rencontrés dans les ports de pêche comme dans les grands ports industriels et des couleurs de Dakar. A défaut de pouvoir me rendre sur place, c’est grâce à sa filmographie que j’ai pu extraire une palette de cette ville que je ne connais pas.
J’ai obtenu ainsi 7 visuels, 7 échantillons d’une zone portuaire aux couleurs de Dakar.
LA COMMUNICATION VISUELLE
Mes images ont mises en couleur les éléments de communication conçus par le graphiste Emilien.tif.
LES ATELIERS
Ces matières ont ensuite nourri trois week-ends d’ateliers partagés avec le public (jeunes et adultes).
Tous se sont appliqués à poursuivre la matière proposée. Avec leur geste, leur regard, ils ont agrandi mes échantillons… et cela a donné lieu à quelques variations qui n’ont fait qu’enrichir la gamme de départ.
Nous avons ainsi obtenu quelques 50m2 de peintures.
Exemple de variations autour du motif “bouées”.
SUR LES MURS
La moitié de ces peintures a été disséminée dans la ville, sur les murs d’habitants volontaires ou de structures partenaires.
Chaque peinture était associée à un QR code qui permettait d’accéder à une courte vidéo réalisée lors d’un atelier conduit par les artistes Andrea Wasaff et Claire Veysset.
L’autre moitié est venue habiller les deux lieux phares du
festival, la Salle Jacques Tati côté projections et Bain Public, pour les temps de rencontre et partage.
